Bruxelles, le 11 Avril 2024
Réagissant à ce vote, le Président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, a déclaré : « Ce vote n’est rien d’autre qu’une manœuvre politique cynique avant les élections européennes. La question de l’avortement n’est pas du ressort du Parlement européen. Les institutions au niveau de l’UE sont liées au principe de subsidiarité, qui protège les États membres afin qu’ils puissent légiférer dans le cadre de leurs compétences. Ce vote n’aura aucun effet matériel sur qui que ce soit, si ce n’est d’agiter un soutien idéologique lors d’une campagne électorale ».
La FAFCE rappelle que la réglementation de l’avortement relève de la compétence des États membres, conformément au principe de subsidiarité. Il s’agit d’un appel politique sans impact juridique. De plus, le droit à l’objection de conscience est un droit fondamental inscrit dans la Charte de l’UE, qui doit être protégé dans le contexte de l’avortement.
La FAFCE précise que cette résolution n’a aucune répercussion juridique et que l’avortement ne peut être ajouté à la Charte de l’UE car il est contraire à l’esprit de la Charte ainsi qu’aux droits fondamentaux qu’elle reconnaît déjà. Il n’en reste pas moins que l’avortement n’est pas un droit fondamental – le droit de supprimer une vie n’existe pas.
Pour modifier réellement la Charte des droits fondamentaux de l’UE, les traités de l’Union européenne doivent adopter la modification avec l’approbation unanime de tous les États membres.
Vincenzo Bassi, président de la FAFCE, a ajouté que « même la Cour européenne des droits de l’homme ne reconnaît pas le droit à l’avortement, pas plus qu’aucune cour internationale. Il s’agit en fait d’une simple motion manifeste à des fins idéologiques, sans aucun fondement juridique. Cela ne sert aucune femme ni aucun enfant dans l’Union européenne ».
Vincenzo Bassi, Président de la FAFCE, poursuit : « Ne soyez pas dupes, il ne s’agit pas d’accès à l’avortement ou de soutien aux femmes. Il s’agit d’utiliser les femmes comme un pion politique. Au lieu de laisser les femmes isolées dans des situations difficiles, il faut les soutenir. Les réseaux d’associations familiales devraient être valorisés en tant que protagonistes de la marche avec les femmes qui se sentent seules et anxieuses. »
« Nous devons promouvoir le véritable choix de vie, en informant et en soutenant la famille qui sert le bien commun. Il est possible d’être en faveur de la vie et en faveur du choix – le choix pour les femmes d’avoir des enfants et pour les communautés de croître grâce à de nouvelles vies. Des politiques sociales concrètes qui soutiennent les femmes et les enfants iraient beaucoup plus loin que des déclarations idéologiques qui n’ont aucun impact sur la réalité ».