La FAFCE a participé pour la première fois au Congrès de bioéthique de la CEU à Madrid

La semaine dernière, le 18 février, Teresa Gerns, Directrice du plaidoyer de la FAFCE auprès de l’ONU et du Conseil de l’Europe, est intervenue lors de la 8e édition du Congrès national de bioéthique à l’Université CEU San Pablo à Madrid. L’événement, qui s’est tenu sous le slogan « Le service de la vie et de la personne », a coïncidé avec le 30e anniversaire de l’encyclique Evangelium Vitae de Saint Jean-Paul II. Il a servi de plateforme de réflexion sur les valeurs humaines et éthiques dans le contexte du progrès scientifique.

Le congrès a débuté le lundi 17 février par une table ronde animée par Carmen Fernández de la Cigoña, directrice de l’Institut de la famille de la CEU. Le lendemain, Concepción Espejel Jorquera, juge à la Cour constitutionnelle, a développé son opinion dissidente concernant la décision sur la loi sur l’avortement. Mardi matin, Álvaro Ortega Madero, président de +Vida et directeur de Fertilitas, et Teresa Gerns, représentante de la FAFCE, ont discuté lors d’une table ronde de différentes questions relatives à la protection de la dignité humaine.

La FAFCE a réitéré que les questions concernant la vie, la gestation pour autrui et l’euthanasie ne relèvent pas des compétences directes de l’Union européenne, contrairement à des secteurs tels que la pêche ou le commerce. Les institutions au niveau de l’UE sont liées au principe de subsidiarité, qui garantit aux États Membres de pouvoir légiférer dans le cadre de leurs compétences. Malgré ce cadre juridique, ces questions bioéthiques continuent d’être débattues pour des motifs politiques. La FAFCE s’est inquiétée des efforts croissants du Parlement européen pour intégrer l’avortement dans ses politiques. La FAFCE a donné plusieurs exemples, comme une résolution du PE de 2024 qui prône l’inclusion du droit à l’avortement dans la Charte des droits de l’homme de l’UE, arguant qu’une telle initiative exige des actions qui dépassent les compétences de l’Union européenne. La FAFCE a précisé que cette résolution n’avait aucune répercussion juridique et que l’avortement ne pouvait pas être ajouté à la Charte de l’UE car il est contraire à l’esprit de la Charte ainsi qu’aux droits fondamentaux qu’elle reconnaît déjà.

Vincenzo Bassi déclare : « Dans le contexte d’un hiver démographique, les institutions européennes et les États Membres doivent poursuivre des politiques qui favorisent la solidarité intergénérationnelle. Pour y parvenir, ils doivent promouvoir le choix de la vie, en informant et en fournissant des ressources à la famille qui sert le bien commun. Il est possible d’être en faveur de la vie et en faveur du choix aussi – le choix pour les femmes d’avoir des enfants et pour les communautés de grandir à travers de nouvelles vies. »

La FAFCE remercie sincèrement l’Université CEU San Pablo de nous avoir donné l’opportunité de participer à une discussion si fructueuse à la faculté d’économie et de relations internationales. Nos remerciements vont en particulier à nos nouveaux membres espagnols, l’ACdP, à qui nous sommes très reconnaissants pour leur collaboration et leur engagement en faveur de la défense de la famille et du bien commun.

 

Lien vers la vidéo de la Conférence : https://www.youtube.com/watch?v=Bh_MOU1DOkY

 

Communications précédentes de la FAFCE sur la vie humaine et les compétences de l’UE :