Bruxelles, le 30 Avril 2024

Le lundi 29 avril, le Secrétaire général de la FAFCE, Nicola Speranza, est intervenu lors d’une conférence organisée à Madrid par la Fondation NEOS. La conférence était intitulée Nous risquons nos vies : l’âme de l’Europe et était co-organisée par une assemblée d’organisations pro-vie basées en Espagne, ainsi que par One of Us et l’université San Pablo CEU.

Parmi les intervenants figuraient le président de NEOS, Jaime Mayor Oreja, le coordinateur de l’assemblée pro-vie, Josep Miró, le vice-président de One of Us, Pablo Siegrist, l’universitaire Maria Calvo, la correspondante d’El Debate, Patricia Santos, la députée européenne Margarita de la Pisa (ECR), le directeur de la CEU, José María Beneyto, l’activiste pro-vie allemande Alexandra Linder, le philosophe catholique français Fabrice Hadjadj, et bien d’autres encore. L’événement a été diffusé et couvert par le média national espagnol El Debate.

Le Secrétaire général de la FAFCE, Nicola Speranza, a déclaré : « Les générations plus âgées sont considérées comme un fardeau financier », ajoutant que les sociétés européennes « perdent leur humanité ».

Dans une interview accordée au journal catholique Alfa & Omega, M. Speranza a déclaré que « ces événements montrent que nous ne sommes pas seuls. En Europe, il est facile de penser que les chrétiens sont les seuls à voir la beauté de l’humanité. Même si nous sommes une minorité, nous pouvons être une minorité créative qui devient beaucoup plus que ce que nous pensons être ».

En Europe, « nous risquons beaucoup », a-t-il déclaré. « En réalité, nous risquons la vie. Chaque vie humaine est importante et c’est pourquoi nous rejetons les menaces qui pèsent sur la vie et la dignité humaine en Europe ».

« En matière de démographie, l’Europe est en train de se suicider. Les gens prennent lentement mais sûrement conscience de l’hiver démographique, dont nous parlons depuis des années. Le manque de désir de fonder une famille crée une crise de la solitude dans les nations européennes ».

Réfléchissant au manque de protagonisation de la famille à l’échelle européenne, M. Speranza a rappelé que la famille doit être considérée comme la « cellule fondamentale de la société – c’est pour cette réalité que nous sommes à Bruxelles ».

« Nous devons être plus conscients de l’impact des politiques sur la famille. Nous ne pouvons pas attendre que nos problèmes soient résolus par la politique en Europe. La vie politique ne se joue pas seulement lors des élections. Elle se joue avant tout dans nos propres familles et dans notre capacité à travailler en réseau : la famille et les réseaux familiaux sont des antidotes à la solitude, qui est la maladie sociale de notre époque.  »